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A 35 ans les années de doutes sont passées depuis longtemps pour le Paléo Festival, un terrain idéal, une équipe bien rodée pour qui le bonheur de cette semaine exceptionnelle vaut tout l’or du monde, et un public toujours présent se ruant sur les billets dés leur vente pour venir assister au savant cocktail musical proposé par l’équipe de programmation.
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Sven Vaeth, Mirko Loko
Dans la continuité de l’actionnisme Viennois, ayant fait la part belle à la programmation cinéma de la précédente édition du Luff, la nuit de ce vendredi est dédiée aux performances corporelles extrêmes. Après deux soirées à couper le souffle, ayant réveillé en moi mes instincts musicaux les plus sombres, j’attends les performances de ce soir avec une grande impatience.
Si Lydia Lunch avait décidé de ressortir sa guitare ce soir après huit années de silence au fond de son étui, ce n’était pas pour nous jouer de la folk. En collaboration avec le collectif Espagnol « les aus », elle allait au contraire nous offrir une performance sombre et torturée faite de hurlements métalliques mêlés à sa voix lancinante.
Pour sa cinquième édition, le ‘luff’ a repris les éléments ayant fait son succès au fil des éditions, en présentant des films, musiques et autres performances souvent totalement inconnus du grand public, durant 5 jours.
Samedi soir, 22 heures… Si la nuit était de toute beauté, la fraîcheur nocturne ne me donnait toutefois pas une grande envie de soirée en plein air. Ainsi cette soirée entamée par un souper sous un coucher de soleil magistral allait se continuer du côté du loft, dans le cadre de la soirée « swiss zoom » consacrée aux jeunes talents régionaux n’ayant pas la chance d’être fréquemment bookés en clubs.
En préambule du festival « les nuits sonores » qui se déroulera du 4 au 7 mai prochain à lyon, le loft accueillait ce week-end deux artistes novateurs présents à l’affiche de l’événement français. Tout d’abord le lyonnais agoria, dont le précédent passage au loft n’avait laissé que de bons souvenirs, puis james holden, le petit prodige de la progressive anglaise, producteur et auteur de nombreux remixes, c’est en tant que dj que nous l’attendions ce samedi soir.
Mise à part la soirée « expect the unexpected » accompagné de son compère jeff mills en septembre dernier, cela faisait des années que laurent garnier ne nous avait fait l’honneur de sa présence dans nos contrées. Une soirée au d! prévue presque à l’improviste à l’occasion de la tournée promotionnelle de son dernier album allait enfin y remédier.
Par une soirée si froide et embrumée, le cocooning aurait pu être de rigueur, mais après une soirée quelques peu décevante à l’usine vendredi soir, je me devais de remonter le niveau du week-end. Une occasion rêvée se présentait à mes yeux sous la forme de la première soirée électronique au cercle, nouveau club lausannois ayant repris les locaux du watt. (lire la news du 18.11.03 en cliquant ici).