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17h, le soleil joue à cache cache avec les nuages, si la météo prévoit un temps sec pour la nuit c’est surtout la fatigue qui tente de me laisser flemmarder chez moi. Mais l’amour de la musique prends le dessus et je fila au plus vite en direction de l’Asse pour ne pas manquer le concert de John Butler Trio.
6 scènes, 4 jours, 17 heures de musique par jour, voilà en gros la recette de base du Festival de Dour.
Pour sa 21ème édition, l’évènement Wallon proposait une fois encore une programmation tout simplement hallucinante pour tout amateur éclectique de musiques alternatives, offrant une sélection des plus pointues dans des styles aussi variés que le reggae, le métal, le hip hop ou encore les musiques électroniques.
Ma tête tremble encore… Mais qu’es-ce que c’était au juste ? Une hallucination ? Un rêve ? De toutes façons le sifflement ne me laissera pas dormir avant plusieurs heures, essayons de revenir en arrière…Luff…. C’est bien ça, je reviens du Luff…
Si peu de monde avait fait le déplacement pour la première édition du festival air l’an dernier, celui-ci avait néanmoins bénéficié d’échos plus qu’élogieux, tant le lieu, l’ambiance, la programmation, le son semblaient avoir fait l’unanimité. J’avais malheureusement été de ceux qui avaient manqué la première édition, la cause imputée à des semaines épuisantes dans les foules montreusiennes et nyonnaises. Je me réjouissais de prendre un bon bol d’air du côté des montagnes jurassiennes. Car c’est bien cela dont il est question à ce festival. Prendre l’air, faire sortir les amateurs de clubbing de leurs caves enfumées pour jouir de leur musique préférée en pleine nature.
18h30, londres, dans un bar du côté de farrington. Une coupe de champagne à la main, avachi au fond d’un canapé, je me penche vers la table voisine pour un petit renseignement : « Vous connaissez la fabric, c’est loin d’ici ? » « bien sur ! C’est la porte à côté, je veux dire, exactement à côté, la porte suivante ! ». Marchant la tête baissée sous la capuche de ma veste pour me protéger du froid depuis la gare, je n’avais pas bien regardé où j’allais, je pensais bien être à proximité du club, mais le hasard m’y avait directement conduit.
Samedi 10 septembre 2005, 23h30. Tandis qu’un ciel apocalyptique déversait tout son lot d’averses et de tonnerre, il fallait une bonne dose de motivation pour prendre le chemin de st-ursanne et assister à la soirée mtp8. La motivation, je n’en manquais pas, tant j’avais regretté d’avoir manqué la précédente édition dont on m’avait fait l’éloge.