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Juin
10
2004
caribana
Posted by jujudellago on 10 Juin 2004 / 0 Comment



Jeudi 10.06.2004

Il était déjà 19 heures à mon arrivée sur les lieux, le soleil ne semblait pas avoir faibli de la journée, et c’est une foule en tenue de plage qui remplissait peu a peu la petite prairie voisine du port de Crans accueillant comme chaque année  le Caribana.

Sur la scène du lac, PJ Olsson venait de commencer son concert. Seul sur scène, il accompagnait d’une voix chaleureuse les doux accords de sa guitare,  berçant un public rapidement conquis. Ses mélodies rappelant Ralph Mc Tell ou Cat Stevens étaient entrecoupées de dialogues avec le public, avec qui il parlait comme à un ami, racontant les histoires et anecdotes ayant inspirés ses chansons.  Il ne manqua pas de se faire acclamer en maugréant à propos de son pays, les états unis, dans lequel il est plus facile d’obtenir un pistolet que de la Marijuana. Il ne manqua pas non plus de rappeler à  de nombreuses reprises son amour de la cigarette qui fait rire, amour visiblement partagé avec l’auditoire assis dans l’herbe devant lui.

Son concert fini, il était déjà l’heure pour Dolly d’entammer leur concert devant un public déjà conquis sur la grande scène, débutant avec de nouvelles compositions avant de faire chanter la foule sur leur premiers succès, tels « Je n’veux pas rester sage » ou « partir seule ».

Mais même si les concerts s’enchaînent habilement entre les deux scènes durant le festival, l’un des aspects les plus agréables de ce rendez vous est le fait de rencontrer si facilement des amis, ou de s’en faire de nouveaux au gré des nombreux bars et stands. J’ai ainsi eu la joie de partager quelques verres avec une charmante amie. Partis à la recherche de rosé, nous avons finalement été attirés par les « kaï kaï  kaï kaï  kaï kaïpiriñaaaaaaaaa!!! do Braziiiiiillll » littéralement envoûtants provenant du bar de la plage. Le cocktail explosif était des mieux dosés, j’ai ainsi pu, quelques verres dans le nez, un dernier à la main, porter plus d’attention à Sarah Bettens qui avait déjà commencé son concert, agrémentant un splendide coucher de soleil de ses mélodies mélancoliques.

Sa séparation temporaire de K’S Choice ne l’empêcha pas de ravir le public en reprenant « only heaven » et « almost happy » en fin de concert dont le public n’avait pas oublié les paroles.

La Soirée devait alors se diriger progressivement vers des sons bien plus agressifs, tout d’abord par Supergrass, débutant sur la grande scène à la tombée de la nuit, qui a offert une prestation des plus appréciées avec son rock aux couleurs 70’s boosté par une jeunesse triomphante, mais surtout avec Nickelback, désormais une figure rock incontournable dont les succès et les clips s’enchaînent sur les grandes chaînes musicales.

Un public hurlant, un mur de Marshall’s, un spot blanc braqué sur la foule, on pouvait tout de suite savoir a quoi s’attendre. Dés les premiers accords, on prend la pose, le poing en l’air, l’index et l’auriculaire dressés, il ne restait plus qu’a suivre le rythme avec la tête, et hurler entre les morceaux…

Un cocktail parfois risqué, l’année passée, Clawfinger avait vidé le terrain en moins de 2 morceaux, mais  Nickelback a offert une prestation très soignée, des sons saturés mais jamais dissonants, une voix puissante, bien posée, et de gros tubes dont chacun connaissait le refrain, rien ne manquait pour finir la soirée en apothéose.

Vendredi 11.06.2004

Après une violente dispute avec mon estomac et ma tête ayant duré toute la journée, je décidai d’envisager cette deuxième soirée en évitant soigneusement de m’approcher du stand Caïpiriña au profit du stand de thé, où l’on pouvait déguster du tchai, du thé vert a la menthe et autres spécialités sur de charmantes petites tables orientales. Il ne manquait que les Chichas pour achever le tableau, malheureusement, les manifestations musicales étant toujours sponsorisées par les marques de cigarettes, nous ne sommes pas près de sentir les douces effluves des divers tabacs à la pomme ou à la fraise s’échapper des fumeurs de pipe a eau, les cigarettiers imposant leur véto sur ce genre de commerce, ce qui est tout a fait regrettable…

Un verre de tchai à la main, je regardai le défilé des festivaliers entrant sur le terrain, remerciant la météo d’avoir été si pessimiste en annonçant une soirée orageuse, quand je fus petit à petit pris par le concert ayant débuté sur la scène du lac, Paul Quadri et son groupe enchaînait de belles chansons originales avec une grande maîtrise.

Je décidai donc de m’approcher pour mieux en profiter. Si le chanteur manquait peut être de confiance pour plus pousser sa voix, sa prestation restait d’excellente qualité, ses compositions étaient riches et variées, il était de plus soutenu par des musiciens de grande classe, notamment son guitariste d’à peine 16 ans, jouissant d’une technique impressionnante, mais bien plus que cela, il jouait avec une finesse rare. J’appris par la suite qu’il était l’un des chanceux élèves de l’école de Phil Collins. Terminant leur prestation par un match de guitaristes, présenté à la manière d’un combat de boxe entre le chanteur et le jeune prodige, dont le principe était d’envoyer le riff le plus dévastateur, ils se sont réconciliés pour lancer un dernier morceau.

Paul Personne pouvait alors commencer sur la grande scène, à la vue de la prestation de Paul Quadri, il représentait sûrement une sorte de modèle pour le groupe régional, avec un impressionnant répertoire, des rythmes blues-rock sur des chansons françaises, et une technique au niveau des guitares hors pair, Paul Personne de déçut en rien le public qui était venu l’acclamer.

C’est de loin que j’entendis les Magicrays, le groupe jurassien, qui ne parvint pas à me faire quitter mon si relaxant stand de thé où je dégustai un thé de Marakesh bien chargé en gingembre, de quoi me donner des forces pour des Simple Minds résolument LA tête d’affiche du festival.

L’audience était maximale pour le groupe écossais qui ne se ménagea pas de la soirée, la voix de Jim Kerr ne fléchissait jamais sur une musique de grande qualité il jouait facilement avec le très nombreux public captivé par son aura, le faisant s’époumoner sur leur grand succès « don’t you », nous plongeant tous dans nos souvenirs des années 80, en créant de nouveaux pour les plus jeunes.
Plongé dans mes souvenirs, le X-treme bar situé en face de la grande scène me fit rester avec un grand plaisir en proposant une musique rappelant fortement les bonnes vielles soirées new ware.

Un Capitaine Flam brisa l’ambiance et me poussa a aller voir ce qui se passait ailleurs, peut être fût ce un signe du destin, le capitaine flam ne me fit pas me ridiculiser en chanson mais me poussa vers la scène du lac, ou j’avais presque oublié qu’un dernier groupe devait s’y produire, et non des moindres. Ils ne sont peut être pas encore très connus, mais n’oubliez pas ce nom « kinky » ce groupe mexicain dégage une énergie impressionnante, sur des rythmes effrénés, un batteur percussionniste donnant toute une chaleur tantôt latino, tantôt rock, un bassiste habillé en cow-boy noir avec une dégaine hors du commun, un chanteur guitariste totalement fou sautant et hurlant, accompagné d’un guitariste soliste en furie et d’un pianiste – sorcier des machines…. Les  morceaux étaient parfois coupés de boucles de TB 303, accompagnées par le percussionniste à la manière de vieux morceaux acid ou progressive occasionnant de grosses montées en puissance faisant sauter et hurler un public conquis.

C’était certainement la plus folle ambiance de ce Caribana!

Samedi 12.06.2004

Après une bonne journée de repos, j’étais ravi de reprendre la direction de Crans. Après ce bref trajet, je me trouvai en quelques minutes devant la grande scène pour assister au concert de Corneille, la nouvelle star du R&B francophone. Il se présenta simplement devant un public bien plus jeune que la veille accompagné d’une formation acoustique et de 3 choristes, proposant un excellent concert plein de charme et d’émotion. Il s’arrêta plusieurs fois entre les morceaux pour remercier la foule, les mains jointes, la tête basse, et toujours toujours un grand sourire. Il touchait son public droit au coeur, nuls doutes qu’il ait encore de belles années devant lui.

Le thé étant définitivement la meilleure solution, je me retrouvai à mon stand favori, lieu de choix pour assister aux concerts de la scène du lac, que l’on voit un peu mais entends très bien. La tendance de la soirée s’aiguillait vers le ska et le ragga, en l’occurrences par « Kamilean » que j’écoutais de loin, en attendant l’heure du concert suivant sur la grande scène.

En effet, je ne voulais absolument pas manquer de profiter de « Yuri Buenaventura » qui entama son concert sur les chapeaux de roues à 22 heures,  enflammant littéralement la foule avec une salsa endiablée, sa prestation haute en couleurs me laissa vidé, la fête était belle.

Après un repos mérité et une petite bière pour changer un peu, je suivait la fin du concert de « Open Season«  préparant la fin de soirée reggae. Le groupe bernois offrit un très bon moment d’évasion, bien plus vivant, chaleureux et plaisant que « The Peter Tosh Celebration » mettant un terme à ce 14ème Caribana avec un petit goût amer, après avoir vécu 2 nuits magiques, beaucoup auraient aimés finir en apothéose, mais partirent avant la fin du concert hommage au co-fondateur des Wailers, leur performance manquait de simplicité, d’harmonie, de constance. Le public habituellement présent a ce genre de concert n’avait pas fait le déplacement ou était parti déçu, quoi qu’il en soit, tant la musique que l’ambiance était meilleure dans les divers bars, que l’on pourrait qualifier dans leur ensemble comme l’une des stars incontournables de ce festival, offrant des nuits de fêtes aussi folles d’années en années, prolongeant chaque soirées jusqu’aux premiers rayons du jour….

Finalement ce concert décevant sans être désastreux ne gâche pas du tout le tableau, c’était une très bonne édition, l’organisation a comme d’habitude fait un excellent travail pour que rien ne manque et rien ne dérange sur le terrain. J’ai encore un sourire au coin des lèvres en y repensant, l’été commence bien.

Article posté originalement sur le site hexadance.com pour l’évènement: ‘10.06.2004 caribana @ Plage de Crans-près-Céligny

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