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Avr
20
2009
Là-haut sur la montage, l’était un p’tit night club
Posted by jujudellago on 20 Avr 2009 / 0 Comment



La programmation globale me faisait vraiment regretter de ne pas avoir l’occasion de couvrir l’intégralité du festival, mais je devais me résoudre à me contenter du samedi, profitant toutefois de ce qui s’annonçait comme l’un des moments les plus forts de cette édition: modernity@caprices, soit le clubbing à 2’200 mètres, avec panorama.

Je rejoignais Crans Montana en début d’après midi, découvrais le village à la recherche de mon accréditation. Rues dégagées, beau soleil, veste sur l’épaule, je ne crois vraiment pas que cette balade ne m’aurait vraiment plu en hiver. Je contemplais le magnifique panorama valaisan depuis la télécabine reliant le sommet, l’excitation montant petit à petit au fil des mètres. J’ai un petit moment de frisson quand ma cabine s’immobilise à 200 mètres de l’arrivée. Je n’allais quand même pas manquer la fête pour la voir de si près sans pouvoir y accéder, ou encore tenter un saut à la Michel Blanc pour me libérer, non, et puis je n’ai pas eu le temps d’y penser plus longtemps, nous voilà repartis.

M’y voilà finalement, je parviens à la grande tente où se déroule la fête sans avoir posé un orteil dans la neige, parfait. On m’avait dit qu’un toit surplomberait la scène pour protéger des intempéries, mais nous étions en fait sous un toit parfaitement fermé, en plastique transparent, cela rendait ma collection de pulls et d’écharpes totalement inutiles. Mais peu importe, je me débarrassai vite de tout cela au vestiaire, pour me trouver finalement dans le feu de l’action, une coupe à la main arpentant la salle profitant de la fin du set de Mirko Loco.

Assis derrière lui, Ricardo Villalobos en tenue de ski préparait consciencieusement ses disques, démarche toujours périlleuse pour un des rares dj’s n’ayant encore jamais cédé aux champs des traktor, final scratch ou autres serato “becaus’ the soud is not zo gut”, il doit donc jongler avec des piles de promo aux pochettes blanches et se baser sur des inscriptions au feutre sur ses disques.

Je me déplace sur le fond de la salle pour me défaire un peu de la foule. Le gros nuage qui cachait le soleil depuis mon arrivée s’efface au moment où Villalobos pose son premier disque, accueilli par un hurlement d’hystérie générale, accompagné d’une forêt d’appareils photos, caméras, portables et autres iPhone. Derrière lui se préparaient également ses compères Luciano et Loco Dice. Cette clameur, cette lumière, cette chaleur me rappelaient soudainement la vision du mythique DC-10 d’Ibiza, certes un peu moins bondé et moins fou, mais bon, ici il y a le panorama ! Plusieurs salves de parapenteurs vinrent pimenter un peu le tableau, s’amusant à passer le plus près possible de la tente, déclenchant les cris du public les guettant et suivant leur passage d’un grand “Oooooooooolllllléééééééééééé”. J’imagine qu’à leur point de vue, cette bande de gogos en tenue de soirées buvant de la vodka au soleil en s’extasiant sur la musique, hurlant sous leurs pieds devait être une anecdote bien amusante.

Le temps à disposition malheureusement un peu court et non extensible poussa les 3 dj’s du jour à se lancer dans un grand ping pong au lieu de séparer leur set, bien sympathique pour le côté festif, mais nous privant de sets vraiment construits, ce qui était pour le coup assez regrettable, j’aurai largement préféré retrouver Loco Dice seul aux commandes pour qu’il puisse mettre en place son univers avant de laisser sa place au duo Chilien, ma fois tant pis, côtoyant les cieux, entouré d’une foule follement joyeuse, arrosé par les rayons de soleil et les basses bien dosées, j’aurai apprécié un peu plus de qualité musicale en guise de cerise sur le gâteau: comprenez moi bien, la musique était excellente tout au long de la journée, mais n’offrait pas vraiment de continuité au fil des disques.

Peut être le meilleur côté à se retrouver la haut au printemps, l’évènement s’arrête à 20h au coucher du soleil sous une température tout à fait supportable, n’ayant une fois encore pas été capable de quitter les lieux avant l’arrêt de la musique, je me trouve dans le gros de la foule amassée au départ des cabines, fort heureusement tout le monde reste relativement calme malgré l’attente, il me faut plus d’une heure tout de même pour me retrouver à la station, théâtre des adieux déchirants avec ceux qui n’avaient pu ou voulu prendre de billets pour finir la soirée au festival, mais bien sur sans trop de tristesse tout le monde étant bien conscient d’avoir vécu un moment unique.

J’étais pour ma part encore bien loin de rentrer, mais ça c’est une autre histoire.

Article posté originalement sur le site hexadance.com pour l’évènement: ‘18.04.2009 MODERNITY@CAPRICES @ Isviçre

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