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Juil
24
2009
Paléo Festival 2009 : pas de pluie mais beaucoup d’amour
Posted by jujudellago on 24 Juil 2009 / 0 Comment



Je commence par un passage au grand chapiteau pour y retrouver un peu de soleil avec le concert de Takana Zion, révélation reggae Guinéenne. Servi par un très bon groupe ses mélodies font mouche et bercent le public au doux rythmes roots. Dehors ça se passe moins bien, le ciel met ses menaces à exécutions et arrose la plaine de l’asse de trombes d’eau. Averse de courte durée qui aura eu pour effet positif de fixer la poussière au sol et ramener plus de public sous le chapiteau. Je reste sur place à la fin du concert pour m’assurer une bonne place pour le concert suivant, que j’attends avec beaucoup d’impatience: Rodrigo Y Gabriella.

Le duo mexicain a su se faire connaitre par ses reprises aux rythme flamenco de tubes tels que “Stairway to heaven” (led zeppelin) ou “wish you were here” (pink floyd). Mai leur musique n’est pas du flamenco, ni de la musique latino, non, c’est “Des harmonies et des rythmes latinos avec une structure rock”. Le tout en duo, à la guitare classique, sans chichis.

C’est sous un chapiteau comble que le duo fait son apparition, produisant dés leurs premiers accords les acclamations d’un public déjà conquis. S’enchainent alors 1h30 d’un fantastique spectacle, liant virtuosité technique et émotion musicale, Gabriella gérant principalement les parties rythmiques, battant la mesure conjointement sur les cordes et sur le corp de sa guitare, tandis que Rodrigo démontre une technique incroyable de soliste. Avec la seule aide de rares effets en addition de leurs nobles instruments, je suis subjugué par ce concert, de même que la totalité du public a croire les ovations acclamant la fin des morceaux.

Mon seul regret aura été que le moment très attendu de “Stairway to heaven” eut été abrégé de manière précoce, j’imagine à cause du bruit ambiant trop fort pour vraiment faire profiter le public de l’arpège initial, raison de plus de retourner les voir dans un auditorium peut être plus adapté.

Côté ciel tout à l’air calme désormais, les nuages semblent suivre leur chemin vers les alpes laissant apparaitre les étoiles dans le crépuscule derrière eux. Après un bon repas indien, poursuivi d’un voyage musical sur les traces des tsiganes allant d’inde en espagne, suivant les influences du peuple nomade, il est enfin temps de rejoindre la grande scène pour le clou de la soirée.

Désireux de profiter d’un maximum de visibilité et d’un son optimal, je me place bien au centre, à une quinzaine de mètres de la scène, et attend Moby. Le concert démarre avec les violons de “Extreme Ways”, B.O. de Jason Bourne, tout en douceur, douceur des lumières, douceur des mélodies et douceur des sentiments liés aux succès du petit New Yorkais. En complète opposition aux hurlements de rage surexcités de la veille, Moby nous emmène dans un voyage musical en parcourant les plus grands succès de sa discographie, car ce soir il nous jouera pas son dernier album “Wait for me”, mais un best of, probablement mieux adapté au lieu.

Parcourant la scène, jouant aussi bien de la guitare que des percussions ou des claviers, loin d’une démonstration de ses talents, à mon avis Moby veut simplement vivre et partager sa musique, peut être est surement aussi s’occuper pendant les passages instrumentaux à défaut de pouvoir nous ébahir par ses capacités de danseur.

Enchainant les hits, faisant sauter et danser la foule, entrecoupant les morceaux de dialogues avec la foule, s’excusant d’être un pauvre américain ignorant, dédiant une chanson au LHC (pas le club de hockey, mais le Grand collisionneur de hadrons du CERN), Moby baigne la plaine de l’asse dans une atmosphère d’harmonie, d’amour. Amour clamé pour sa ville, New York, par le biais d’une superbe reprise de “Walk on the wild side” hymne à la grande pomme du Velvet Underground.

Le concert se termine en apothéose avec un hommage vibrant aux raves party d’antan, faisant exploser le public dans une dernière danse, public pris en photo et mis sur twitter quelques heures plus tard. Retour au calme, je n’entend autour de moi que des réactions enthousiastes du public, je marche pour ma part sur un petit nuage, dans un sentiment de joie et de sérénité proche de celui d’un adolescent tombant amoureux.

La soirée est loin d’être terminée, je m’en vais donc avec mon sourire et ma bonne humeur vers le grand chapiteau pour y voir 2many dj’s, et la, changement d’ambiance. Sous une tente comble, le duo Belge attaque fort comme à leur habitude, mettant une ambiance de folie avec des morceaux de Zombie nation, Kraftwerk, le dernier morceau de Deadmau5 ou encore du bon vieux nirvana.

Superbe, mais trop peuplé à mon gout, je m’en vais au dôme pour voir la fin du concert d’Achanak, formation Indo-Anglaise mélangeant rythmes électroniques et musiques traditionnelles indiennes à la manière d’Asian Dub Foundation. J’y trouve une ambiance délicieusement décalée, ou un public moins nombreux mais conquis se laisse aller sur les chorégraphies pour suivre les mélodies sentant bon le Bollywood.

Sur le chemin du retour, je me laisse guider sous la tente du sponsor cigarettier du festival, attiré par la qualité de la musique s’en échappant. J’y découvre avec surprise le duo le plus glamour du monde de la nuit: Luluxpo, le temps de trois morceaux. Je regrette l’heure de fermeture précoce du lieu de nuit éphémère, 3h du matin.

Je termine la nuit comme il se doit par un dernier verre au bar des musiciens avant de rentrer la tête dans la lune, un sourire niais aux lèvres, me remémorant cette soirée qui restera inoubliable, une des meilleures vécues au Paléo depuis bien longtemps.

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Article posté originalement sur le site hexadance.com pour l’évènement: ‘23.07.2009 Paleo Festival Nyon 2009 @ Plaine de l’Asse

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