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Juil
28
2010
Paléo 2010 – Punk is not dead
Posted by jujudellago on 28 Juil 2010 / 0 Comment



Changeant d’instrument à chaque morceau, alternant rock, blues, bluegrass et folk music, la virtuosité des musiciens – particulièrement de John Butler – me fascine au point de me laisser les yeux hagards, la bouche béante face à un tel spectacle. Moi qui me plaignais de ne pas avoir vraiment vécu de grands moments musical cette année, le vide est comblé. Point le plus fort du concert (29ème minute sur la vidéo), Butler assis, seul avec sa 12 cordes combinant rythmiques, accompagnement et mélodie avec une technique que bien peu seraient à même de reproduire, mêlant si habilement dextérité et effets qu’on les oublies pour ne garder que les merveilleuses émotions transmises.

Il me faut un petit moment pour redescendre de mon nuage après un tel concert, un apéro plus tard, je vais me placer sous le club tent. On repart dans la grosse électro avec Kap Bambino, duo bordelais connus pour leur sons violents et leur esprit punk. Si j’ai parfois trouvé ces dernières années que les gens ne se lâchaient plus vraiment en concert et ne bougeaient pas, j’allais me rendre compte une fois encore dans ce paléo que la tendance s’inverse me trouvant propulsé dans un poggo ravageur des les premiers beats distillés par Orion Bouvier et ses machines. Sur scène, la chanteuse Caroline Martial se déchaine, hurle, saute, plonge dans le public, dans une performance subjuguante de force et d’énergie. Le public en délire ne trouve mieux à faire que l’imiter, dans un joyeux chaos de jeunes chaires juvéniles imbibées d’alcool sautant dans tous les sens le sourie aux lèvres. Une heure de pure folie, passée en un clin d’oeil mais plus aurait peut être été trop.

Rendu célèbre par son tube house Flat Beat mettant en scène la fameuse marionnette jaune, avant de se lancer dans le cinéma et les créations conceptuelles, ce sont ses talents de DJ que nous découvrirons ce soir.
N’imaginant pas trouver un public si nombreux, je me trouve bloqué en cours de traversée de la foule à une dizaine de mètres de la scène. Les lumières s’éteignent, un gros son déclenche l’hystérie générale, pas la peine d’essayer de bouger de là.

Présence minimale sur scène, Quentin Dupieux aka Mr Oizo seul derrière une table avec deux platines et une bouteille de champagne.

Dés les premiers beats ravageurs, la foule se déchaine au devant de la scène en un pogo monumental, Mr Oizo ne lâche rien et gratifie l’audience d’une techno sauvage, électro, hard tech, acide. Le public adore et en redemande, les sauts et les mouvements de foule sont impressionnants, c’est bien la première fois que vois cela en électro, on est vraiment dans un concert punk. Imaginant tout d’abord l’artiste fier ambassadeur des traditions française dégustant un champagne de bonne qualité lors de son set (il m’a semblé reconnaître une bouteille de Ruinard), je déchante vite en voyant se commettre le sacrilège ultime du délire champion de F1
gâchant lamentablement le précieux liquide en agitant la bouteille. Tant pis pour les puristes, le public adore et saute et hurle d’autant plus, ça valait peut être la peine de perdre une bouteille.

Je m’éloigne un peu vers le fond du chapiteau pour pouvoir danser sans craindre de me faire écraser par un festivalier, et me prend à rêver d’une venue de Daft Punk sur la grande scène au moment ou passe Harder Better Faster Stronger. Si paléo a fait la part belle à l’électro pour les fins de soirée du chapiteau et du club tent, nous avons par contre été privés cette année d’un gros concert sur la grande scène, après avoir été gâté ces dernières années avec les venues de Massive Attack, Prodigy, Moby ou Faithless pour ne citer qu’eux.

Le set se termine sans avoir perdu en intensité, le public enchanté n’a quasiment pas quitté les lieux, succès total. Je reste toutefois un peu sur ma faim, la performance ayant été très semblable en rythmes et en énergies à celle de Vitalic la veille. Avec le concert de Yuksek demain nous aurons ainsi eu trois fin de soirées dans un registre assez limité des musiques électroniques laissant de côté les courants drum and bass, dubstep, ou de techno un peu plus légères ou mélodieuses

Article posté originalement sur le site hexadance.com pour l’évènement: ‘24.07.2010 Samedi @ Plaine de l’Asse

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