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Fév
21
2006
magda
Posted by jujudellago on 21 Fév 2006 / 0 Comment



‘Je préfère les petits clubs, chaleureux, intimistes, je n’aime pas trop les grandes foules, à part les open air…’ [magda]

Salut magda, comment vas-tu, ta soirée au « sankeys soap » à manchester  s’est bien passée hier?

Très bien merci. C’était une soirée incroyable vraiment. Mon dernier passage dans ce club ne s’était pas très bien passé. A cause d’un malentendu, je n’avais joué qu’une heure et n’avait même pas reçu de cachet. Ce booking était une façon pour eux de se rattraper. L’ambiance était excellente, et le son carrément incroyable, surpuissant!

Quels sont pour toi les critères qui définissent un bon club?

Le son avant tout, c’est primordial. Sinon, je préfère les petits clubs, chaleureux, intimistes, je n’aime pas trop les grandes foules, à part les open air. Mon dieu j’adore les open air, je pourrais y jouer des journées sans m’arrêter si on me laissait…

Ton dernier passage en suisse était à l’occasion du air festival de reconvilier. Est-ce que tu considères comme un bon open air?

Absolument! J’ai adoré cette soirée, probablement une des meilleures de cette année, le son la décoration, les lumières, tout était parfait, une des soirées les plus amusante que j’ai faite.

Tu n’as pas eu trop froid? Beaucoup de gens ont dû quitter la soirée car ils gelaient sur place!

Vraiment? J’avais gardé ma veste toute la soirée, j’ai vu des photos sur lesquelles j’avais l’air d’une chanteuse de hip hop. Jouant à l’abri je n’ai pas trop souffert du froid…

Tu as l’occasion de te produire aux quatre coins du monde. Dans quel pays te sens-tu le mieux pour jouer?

En allemagne assurément. Les gens n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent, que ce soit bon ou pas. En général, je suis gâtée en europe: le public vient tôt, il s’intéresse à la musique et danse dès le début de la soirée. Dans certains endroits, les gens restent statiques, comme à un concert. Cela me met mal à l’aise, je me sens observée…

As-tu un endroit fétiche, un club que tu aimes particulièrement?

Le robert johnson à frankfurt. Il y a évidemment des tas d’endroits fantastiques, mais ce club est vraiment particulier, l’ambiance, les gens, le son. J’y joue souvent en after, après richie et ricardo, parfois pendant toute la journée. Chaque soirée est exceptionnelle là bas.

Et ce soir, que t’inspirent weetamix et dimitri (ndr: le boss du club)?

J’adore cet endroit, les gens sont fantastiques ici. Je peux jouer ce que je veux et tout le monde me suit. Dimitri? Je l’aime! Ce mec est fabuleux, je l’ai rencontré à ibiza et c’est toujours un plaisir de le revoir.

Il y a des endroits où tu ne remettras plus les pieds?

Oui, mais je n’ai pas envie de dire où…. C’était parfois des expériences un peu traumatisantes. Il m’est arrivé de me retrouver dans des soirées où la musique était trop dure. Je n’ai jamais joué de hard techno et me retrouver devant une foule en furie avec richie ne me mettait pas vraiment à l’aise…

Tu as encore de la peine à t’adapter à certains publics?

Non plus maintenant. J’ai gagné en expérience, j’arrive rapidement à savoir ce qui va marcher à une soirée, en fonction du lieu, des gens de l’heure. Au début, je n’avais aucune idée de ces choses-là.

Etait-ce plus simple au début d’être bookée avec richie, lui laissant la pression de l’attente du public?

C’était plutôt l’inverse. Jouer avec un artiste aussi confirmé me forçait à être bonne. Me retrouver à jouer lors de grandes soirées, alors que personne n’avait jamais entendu parler de moi me mettait beaucoup de pression, il fallait absolument que j’assure. Très souvent, richie refusait purement et simplement de venir si je n’étais pas bookée avec lui, alors que les organisateurs avaient probablement beaucoup de dj’s qui auraient rêvé d’ouvrir pour richie.

Maintenant les choses ont changé, les gens te connaissent et veulent te voir toi…  tu as fait ton entrée dans le « top 100 dj » du magazine dj mag. Qu’es-ce que cela t’inspire?

C’était une très bonne surprise! Je ne fais pas beaucoup attention à ce genre de choses à vrai dire, je n’ai d’ailleurs eu la nouvelle qu’hier…. Mais je ne vais évidemment pas m’en plaindre, c’est une excellente promotion.

Parles nous un peu de ta vie à berlin avec richie. Nous avions pu apprendre il y a 2 ans que tu t’y étais installée, mais pas grand-chose depuis. Y as-tu pris tes marques, t’y sens tu bien, sprichst du deutsch?

Ja ein bischen deutsch (!!!)…. Oui, je me sens vraiment chez moi. Je ne vois plus richie aussi souvent car nous n’habitons plus ensemble, mais nous sommes toujours à 10 minutes l’un de l’autre. J’aime beaucoup cette ville, je m’y sens très bien. Je ne sors pas beaucoup quand je suis à berlin, à part en été quand la vie prend un autre rythme, que les fêtes en plein air s’enchaînent. Sinon je préfère rester chez moi, faire les 8000 choses que je dois faire et que je n’ai jamais le temps de faire!

Combien de temps arrives-tu à passer chez toi?

En général 4 jours par semaine. J’essaye d’éviter les excès de booking, par exemple ne pas mixer plus que du jeudi au samedi. Il me faut cela pour arriver à rester inspirée, ne pas me lasser de mes disques, et continuer à travailler sur mes productions. Il m’arrive parfois dans l’année de me retrouver vraiment dégoûtée, je ne veux plus sortir, plus jouer…. Alors je m’arrêtes 2 semaines et je retrouve la motivation.

Si tu devais décrire ton rythme de vie, serai-ce « minimal » ou « rock and roll »?

Mais que veut dire minimal au juste? En fait ce serait plutôt un synonyme du nom donné à nos compilations et tournées: « minimize to maximize » c’est tout ou rien, du calme total à la fête la plus folle…

Que ferais-tu maintenant si ta carrière n’avait pas décollé?

Je ne sais pas… probablement quelque chose lié au design et au graphisme, ou qui sait, j’ai fait tellement de jobs bizarre dans ma vie!

Ah oui? Quoi par exemple?

Peut-être que le plus fou était à detroit, dans une usine à pizza surgelée, où je devais découper d’énormes morceaux de fromage sur une machine étrange dans un accoutrement ridicule… C’était vraiment bizarre sur toute la ligne, le travail était au noir, j’étais jeune…  ça a tourné au scandale, le patron n’était pas clair, trempait dans d’autres milieux. Finalement il s’est avéré qu’il faisait pousser du cannabis dans la même usine, un énorme business. La police a fini par débarquer et a fermé les lieux…  j’ai démissionné du coup!!;-))

Y a-t-il un talent que tu n’as pas et que tu aimerais avoir?

Oui. Je suis incapable de repérer mon chemin. Je me perds partout où je vais, c’est effrayant. Si je pouvais avoir un talent que je n’ai pas ce serait le sens de l’orientation!

Quel a été d’après toi ton plus grand accomplissement dans ta vie ou ta carrière?

Simplement de vivre ma vie peut être… J’en riais avec troy pierce récemment, on est payé à faire la fête et s’envoler à travers le monde. Evidemment ce n’est pas génial tous les jours, mais je n’ai pas de stress, je n’ai pas à aller dans un bureau, tout ce que j’ai à faire c’est être créative, voyager, jouer la musique que j’aime, c’est une vie totalement idéale. C’est incroyable, je veux dire, que pourrais-je demander de plus?

Mais si cette vie est si belle, arrives-tu encore à rêver à de nouveaux projets, penser à ce que tu feras 10 ans?

Le truc c’est que c’est constamment excitant et motivant. Nous sommes actuellement dans une position où toutes les portes nous sont ouvertes. De la création d’un nouveau label, à la production de nouveaux morceaux, aux autres projets pas forcément techno comme par exemple richie qui a composé une musique pour les jeux olympiques… Tout est possible, c’est un sentiment merveilleux.

Quelles ont été tes premières expériences musicales, tes premiers disques?

Enfant, vivant en pologne communiste, je n’avais pas vraiment accès à grand-chose, c’est venu plus tard quand j’ai déménagé à detroit. Là, j’ai commencé à écouter du vieux hip hop et de l’indie rock à l’université. Puis vint la techno, avec la detroit-electro, des trucs underground, de l’electro-pulse… Toutes ces choses m’ont influencées dans ma conception actuelle de la musique.

J’imagine qu’il y a d’autres musiques que la techno qui t’inspirent?

Bien sûr, j’aime toujours l’indie rock, comme sonic youth par exemple. J’ai besoin d’écouter autre chose que de la techno, et je ne peux pas trop écouter les disques que je joue, pour ne pas m’en lasser, alors j’écoute beaucoup de tout.

Tu découvres toujours tes disques pendant les soirées?

Je ne les écoute jamais chez moi, juste une fois en les achetant. Ensuite, je suis mon feeling en soirée…  il y a parfois des surprises, ça part beaucoup trop fort, mais c’est rare, je me débrouille pour jouer les parties que j’aime et je coupe ce que je n’aime pas.

Tu es également une adepte des gadgets pour dj’s, final scratch, samplers et autres?

Tout à fait, c’est tellement plus amusant. J’utilise depuis quelques temps un mini sampler, très simple à utiliser. J’attrape une boucle, je la rajoute au morceau, ça donne une dimension créatrice supplémentaire à mes sets. Je viens également d’acquérir une nouvelle boite à effets.

Parfois j’aime mieux me contenter de vinyles, en afters par exemple, pour ne pas ennuyer les organisateurs, ou tout simplement car c’est parfois impossible. Mais en club, il me faut mes gadgets autour de moi!

Magda, merci pour ton temps, j’ai été enchanté de faire ta connaissance et je me réjouis de t’écouter tout à l’heure!

Merci à toi c’était avec plaisir…

Article posté originalement sur le site hexadance.com

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